Pastourelle 2019 - CR

Salut à tous,

Un petit compte-rendu de cette édition 2019...

Nous étions donc 2 RB à s'élancer de Salers ce samedi matin. Après une édition 2018 chaude, ensoleillée et (presque) sèche, nous allions voir l'autre version de la Pastourelle : celle avec la pluie et la boue. La température fut aussi bien fraiche mais acceptable. Moi qui n'avais pris que mes paires de chaussures et gants été, je n'ai pas eu de soucis une fois lancé.
A Salers, au départ fictif, nous sommes environ 400 au départ du Raid. La descente vers le "vrai" départ à Saint-Paul-de-Salers confirme qu'il fait quand même frais. La route est humide : méfiance dans les épingles.
Nous prenons enfin le départ à 9h15 en queue de peloton = erreur. La première looooongue montée sur la piste est embouteillée et il nous faut slalomer en restant patients pour doubler ceux qui n'ont pas le même rythme que nous. On perd du temps et du jus dans l'opération mais le chrono, on s'en fout, on est pas venu là pour çà. S'agissant d'une piste forestière, c'est assez propre, quelques flaques sont justes disséminées çà et là.
Au bas de la descente, au niveau des sources de la Maronne, voilà donc nos premières vraies flaques de boue. Ca glisse mais çà ne colle pas. S'en suit la séquence portage-vélo-poussage-vélo-poussage connue jusqu'au premier ravito du buron d'Impramau. L'année dernière, la vue était superbe, cette année : brume. D'habitude je ne prends jamais de salé sur les premiers ravitos, mais le saucisson à l'air tellement bon... Allez hop !
On ne s'attarde pas là-haut et on attaque la descente déjà engagée sur le sec mais là... avec la boue et les pavasses mouillées ! Certains sont tétanisés, je manque la boite de justesse en tentant de dépasser un concurrent en perdition par la gauche, là où n'était visiblement pas la trace, Pascal est déjà loin devant.
On se retrouve en bas, juste avant d'assister à une scène rare : un cerf qui en traversant la piste manque de peu le strike sur le groupe de 3 VTTistes qui sont 50m devant nous.
La trace prend ensuite la vallée du Mars sur de superbes singles où on se régale. Avant le ravito du Falgoux, grosse descente dans un pré. L'herbe est mouillée, toute touchette sur le frein arrière est sanctionnée par un dérapage plus ou moins contrôlé. La solution: ne plus toucher au frein ! Pour les autres (nombreux) c'est ventriglisse.
On continue dans la Vallée du Mars, toujours sur de jolis singles parfois techniques avant d'arriver ver LA difficulté que j’appréhende, celle qui m'avait fait tellement mal l'année dernière : la montée de Malassartre.
Dès le pied de la montée, certains sont déjà à pied, çà promet. La boue est glissante et il faut du mental pour ne pas jeter l'éponge comme eux. Je me dis que çà risque d'être interminable à pied alors j'appuie sur les pédales et çà passe... jusqu'à ce que la pente soit franchement trop trop raide et là c'est poussage obligatoire et galère pour tous.
Ouf c'est fini, on arrive sur le plateau au dernier ravito, il reste 12 km mais 12 km péniiiiibles : du faux plat, parfois dans les champs, il ne faut pas avoir consommé tout son kérozène avant sinon c'est très très très long (enfin c'est déjà très long) et en plus si le vent est contre...
Quelques petits singles entre les murs de pierre, avec des descentes pas simples parfois (d'autant que le seul échappatoire c'est le mur en pierre) et un arrive enfin à Salers avec le dernier morceau de bravoure : la montée des escaliers de la Martille. L'année dernière je m'étais planté de trajectoire et j'avais fini la cote à pied sous les "oh non papaaaa !" de mes enfants (car tout le monde se masse là à l'arrivée bien sûr) : la loose. Cette année, hors de question ! J'entame les escaliers devant Pascal avant que le TGV cantalou ne me déborde par la gauche... justement sur la mauvaise trajectoire, il cale. Pour moi çà passe bien cette fois, mais mes enfants sont restés au chaud... la loose 2 !
Voilà on finit nos 58 km (avec environ 1800 D+) en environ 6h30 sans se prendre la tête, en mode rando en profitant du saucisson et du Salers aux ravitos. Les plus rapides (ceux qui jettent leur tubes de gels dans la nature) ont mis 3h30, les plus lents 8h40. Il ne nous reste plus qu'à profiter de la truffade d'arrivée et d'une bonne douche !!
Malgré la météo, j'ai vraiment apprécié cette édition sans doute aussi parce que j'avais de meilleures jambes que l'année dernière. Mais la trace est vraiment belle, très VTT dans toute la vallée du Mars. Je ne peux que conseiller de faire la Pastourelle au moins une fois. L'organisation est top et tout ce week-end à Salers est vraiment festif.
Pour moi, il y aura sans doute une prochaine fois, peut être pour me tester sur le chrono donc sans saucisson cette fois...

Super CR !
Ca faisait longtemps que l'on n'en avez pas lu des comme ca

joli CR, on s'y croirait, tu m'a donné l'envie de la refaire l'année prochaine

Tu m'a impressionné dans la dernière bosse où j'ai mis pied à terre au bout de 2m dans la gadoue, puis enchaîné sur 2km de poussage du vélo... cette année j'en ai vraiment bavé dans les bosses, par contre je me suis éclaté dans les descentes !!

C'est vraiment dommage que la montée d'Impramau et de Malassarte soit quasi impossible à faire sur le vélo, mais pour bien connaitre le coin il n'y a pas d'autre solution ...

Mais c'est à faire au moins une fois pour l'ambiance, les paysages et la truffade party du samedi soir.

Ensuite je conseille également 2 autres randos catanliennes :
La dérive chaine, super ambiance, super paysages et gros d+ dans la vallée de Mandailles
La SA VTT Tour, super ambiance, très technique et singles de fou